Au détour d'une rue lors d'une promenade dans Paris, je me retrouvai par le plus grand des hasards mais également par le plus grand des bonheurs Place Victor Hugo.
C'est non loin de là, au 124 de l'Avenue de l'Eylau que, Victor Hugo, le plus illustre des poètes et des auteurs français prit ses appartements à la fin des années 1870.
A l'aube de son quatre-vingtième anniversaire, Paris lui offrit une fête immense et lui rendit le plus beau des hommages en renommant l'avenue qui allait dorénavant porter le nom du poète et en défilant sous ses fenêtres pour le voir et le saluer chaleureusement.
Ce parcours nous mène au roman de Judith Perrignon, ancienne journaliste de "Libération" et pigiste pour des revues comme "Marianne" ou "XXI".
Le 22 mai 1885, "monsieur Victor Hugo, en son avenue", rendit son dernier soupir. La France fut saisi par cette perte immense. C'est un véritable séisme qui ébranla alors non seulement la famille, mais qui fit également trembler la IIIe Répulique.
130 ans après la disparition de Victor Hugo, elle nous fait revivre ces quelques jours nous séparant du moment où Victor Hugo rendit l'âme à celui de son enterrement. C'est tout d'abord la tristesse d'une famille perdant un être cher qui nous est dépeinte. Mais, ce qui prit alors le plus d'importance et que nous retranscrit formidablement Judith Perrignon fut la réaction du peuple et la crainte que celle-ci provoqua chez les hommes politiques. En effet, toute sa vie et durant sa carrière politique, Victor Hugo se fit la voix du peuple et le gouvernement Ferry eu peur que cette mort soit reprise par les anarchistes ou d'autre contre la République.
"Victor Hugo vient de mourir", est un roman historique passionnant, écrit telle une chronique de l'époque nous faisant découvrir heures après heures cet événement de l'intérieur.
Edité chez l'Iconoclaste, "Victor Hugo vient de mourir" est également disponible aux Editions Pocket.
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