14 mars 2013, tu es partie...
Depuis ce jour, j'ai grandi. Depuis ce jour, j'ai mûri. Depuis ce jour, j'ai dit.
Le temps passe, et le mauvais s'efface.
Le bien triomphe du mal, pour devenir le lien d'une profonde spirale.
J'avance et je continue, dans l'errance d'une vie émue.
Je vois ton sourire me dire que tu veux rire, mais je comprends la fin, gardant la mémoire de ton parfum.
Tu m'as offert une nuit, pour me donner la vie, et maintenant je comprends, ce que veut dire maman.
Poker menteur, je compte les heures, du temps passé, où tu t'en est allée, pour partir loin, en regardant les tiens.
Je ne comprends pas pourquoi, je ne sais même pas sans toi.
Dans le monde du cœur d'enfant, tu as laissé la trace d'un aimant, où les pôles ne font qu'un pour devenir la fin.
Tu es sereine et moi sans veine, car tu m'as donné le sang, celui qui fait de moi ton enfant. sans toi, j'ai peur, d'avancer dans le labeur.
Mais je sais que tu es là, entre ton monde et le nôtre, séparé d'un voile invisible, qui scelle nos vies paisible. Je continue, sans oublier.
Je mus, sans pleurer.
Cette force que j'utilise, je l'use d'une muse depuis que la tienne se volatilise.
Merci d'avoir sourit. ça m'a donné l'envie d'être grand sans tomber au fond du puits.
© 2015 David pour Charente Périgord. Tous droits réservés.