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Paris Mystères : Les Arènes de Lutèce


Les Arènes de Lutèce (ancien nom de Paris) sont classées aux Monuments Historiques et se visitent gratuitement, tous les jours. Ces arènes, situées dans le Quartier latin et édifiées entre le Ier et la fin du IIe siècle, pouvaient contenir environ 17 000 personnes (presque la taille du Palais Omnisport de Paris Bercy!). À l’origine, leurs dimensions étaient de 132 mètres de long et 100 mètres de large. Le visiteur peut encore voir l’emplacement de la loge des acteurs, la plateforme de la scène et des éléments lapidaires. Les Arènes de Lutèce et les Thermes de Cluny (Musée de Cluny) sont les seuls témoignages de la période gallo-romaine encore visibles à Paris.

Les Arènes de Lutèce est le plus vieux monument de la capitale.

Elles datent du 1er siècle, à l’époque de la domination de l’Empire Romain.

Pour respecter la fameuse expression romaine du « pain et des jeux », des théâtres et des arènes étaient construits dans toutes les villes gallo-romaines.

Les arènes de Lutèce avaient cette spécificité d’occuper cette double fonction : celle de théâtre et d’arène. La scène est encore visible aujourd’hui. Avec une exposition plein ouest, les acteurs bénéficiaient d’un éclairage parfait, les représentations ayant lieu à l’époque au milieu de l’après midi. La taille des arènes d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec les dimensions de l’époque.

Pour être entendus de tous ces nombreux spectateurs, une autre astuce était utilisée: les acteurs récitaient leurs répliques dans des niches surélevées qui permettaient de projeter le son vers l’ensemble des spectateurs. Ces niches sont encore visibles en partie, ce sont les arcs de cercle dans lesquels maintenant ont été installés des bancs pour les promeneurs.

Lorsque l’enceinte était utilisée en tant qu’arènes, c’étaient pour des combats de gladiateurs, des exécutions ou des combats de fauves. Les fauves justement étaient maintenus avant leur entrée en scène derrière des grilles toujours visibles également aujourd’hui au pied de la piste. Ces grilles vertes servent aujourd’hui à stocker les chaises du jardin.

Au 19ème siècle, le site a bien failli disparaitre. Les Pouvoirs Publics voulurent le transformer en garages à omnibus. Il a fallu l’intervention de Victor Hugo et de certains de ses contemporains pour rappeler à tous l’origine de ces vestiges et ainsi les préserver. L’ensemble a ainsi été restauré et aujourd’hui les gladiateurs ont laissé leur place aux joueurs de foot et aux adeptes de la pétanque. C’est un agréable et insolite jardin public ouvert à tous.

Photos : Erwan-David Shane

les arènes dans les années 1900

L'amphithéâtre devint tout d'abord un lieu de sépulture, et enfin fut remblayé.

L'édifice recouvert sombra dans l'oubli jusqu'à son acquisition, en 1869, par la Compagnie générale des omnibus, qui le redécouvrit lors de travaux de terrassements.

Retrouvés lors du percement de la rue Monge, ses vestiges sont aujourd'hui, totalement intégrés à l'architecture urbaine, on peut même y retrouver les cages qui ont servi à enfermer les lions du cirque.

Ignorées pendant plus de quinze siècles, les arènes seront redécouvertes en 1869, pendant les travaux d'Haussmann, par la Compagnie des Omnibus de Paris lors du percement de la rue Monge et de la construction des lignes.

Le 27 juillet 1883, Victor Hugo adressa une lettre au conseil municipal de Paris pour défendre les Arènes de Lutèce, menacées de destruction.

Quelques jours après, le conseil se porta acquéreur des vestiges qui furent classés monuments historiques.

La disparition du dépôt d'omnibus en 1916 permit de mettre à jour une autre partie des arènes.

C'est l'architecte Jules Formigé qui a été chargé des grands travaux de reconstruction.

Les promoteurs immobiliers ont tenté de dénaturer l'endroit en voulant raser en 1980 ces vestiges pour bâtir un lotissement.

Le square comporte un monument en pierre à Gabriel Mortillet par A Penne de 1905 , les éléments de bronze on disparu en 1942 (fondu pour la guerre)

En été, de l’ombre pouvait être faite par un velum. À l'époque gallo-romaine, les arènes pouvaient recueillir plus de 17 000 spectateurs : elles contenaient 35 gradins. De nos jours, seulement dix rangées de gradins restent visibles. Une très grande scène de théâtre est bâtie sur le podium : elle mesure plus de 41,20 m de longueur. Il y était également installé des niches qui servaient de cages à animaux. Les combats d’hommes et de bêtes se déroulaient sur la grande piste centrale.

Dans l’arène, les spectateurs pouvaient s'adonner à des spectacles divers comme du théâtre, du mime, de la danse, des chasses, des combats de gladiateur ou d’animaux.

De nos jours, on peut y accéder par deux entrées : par un immeuble de la rue Monge, ou par le square Capitan, situé dans le Ve arrondissement de Paris.

Les arènes ont été construites au Ier siècle et utilisées en l'état jusqu'au IIIe siècle. Cependant, Chilpéric les rénove dans l'intention d'y faire organiser des spectacles en 577. On connaît assez peu de faits sur l'histoire des arènes ; les fouilles ont été rendues considérablement difficiles notamment par la construction de l'enceinte de Philippe-Auguste au XIVe siècle.

Toutefois, les fouilles ont été révélatrices : on a commencé par apercevoir la face nord des arènes en creusant en 1869, puis la face sud est apparue elle aussi en 1883-1885. La construction de la rue Monge a permis à l'organisateur des fouilles, Théodore Vacquer, de dégager totalement la face nord.


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