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🗿 Île de Ré (17)


L’île de Ré (en poitevin Ile de Rét) est une île française située dans le golfe de Gascogne, au large des côtes aunisiennes.

Faisant partie de l'archipel charentais, elle est la quatrième plus grande île de France métropolitaine, derrière la Corse, l'île d'Oléron et Belle-Île. Autrefois partie intégrante de la province d'Aunis, elle est désormais rattachée au département de la Charente-Maritime et à la région Nouvelle-Aquitaine. Depuis le mois de mars 2015, elle forme un unique canton : le canton de l'Île de Ré.

La centre historique de l'île est Saint-Martin-de-Ré, qui forme avec la commune voisine de La Flotte l'unité urbaine de La Flotte d'une population de 5 302 habitants en 2013. La commune la plus peuplée est cependant Sainte-Marie-de-Ré (3 112 habitants).

L'île de Ré est séparée du continent par le pertuis Breton et se situe au nord des îles d'Aix, d'Oléron, de Madame et de Nôle, et des forts Boyard, d'Énet et de Louvois situé dans le pertuis d'Antioche au sud. Depuis le 19 mai 1988, elle est reliée au continent par le pont de l'île de Ré. Touristique, l'île est surnommée « Ré la blanche » en raison de la teinte caractéristique de ses maisons traditionnelles.

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L'abbaye Notre-Dame-de-Ré, dite des Châteliers, est une ancienne abbaye cistercienne aujourd'hui ruinée, située sur la partie orientale de l'île de Ré sur la commune de La Flotte-en-Ré.

L'ensemble fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 mai 1990.

L'abbaye a eu une histoire plutôt mouvementée, et une fin comparable à bon nombre d'autres établissements religieux dans la région. Elle aurait été fondée dans les années 1150 par un groupe de moines cisterciens accompagnés de leur abbé, après accord du seigneur local, Elbe de Mauléon.

Fin 1166, Isaac, abbé de l'Étoile à Archigny, près de Châtellerault, ayant pris parti pour l'archevêque Thomas Becket, doit s'y réfugier pendant sept mois. Les bâtiments sont établis sur le site actuel, à proximité d'une place forte qui sera ensuite démolie. Le monastère va alors peu à peu prendre son essor et gouverner la majeure partie des terres de l'île.

Les ruines actuelles ne datent cependant que du XIVe siècle. En effet, l'abbaye est détruite une première fois en 1294 par la flotte anglaise, puis reconstruite.

Elle est de nouveau partiellement détruite à deux reprises pendant la Guerre de Cent Ans : en 1388, puis de nouveau en 1462. Cette fois-ci les dégâts furent plus sérieux et entraînèrent une réfection générale, notamment de l'église abbatiale Notre-Dame.

Enfin, en 1574, pendant les Guerres de Religion, les Huguenots ravagent les bâtiments qui sont alors abandonnés par les moines cisterciens.

En 1625, une partie des pierres du monastère vont servir à la construction du fort la Prée tout proche. Le reste des ruines est placé sous la juridiction des Oratoriens, qui transforment le chœur de l'ancienne abbatiale en chapelle et la dédient à saint Laurent, statut qu'elle conservera jusqu'en 1793.

Les ruines vont alors peu à peu se dégrader, mais leur utilisation comme amer pour les bateaux (la façade de l'abbatiale sera pendant longtemps peinte en noir et blanc) entraîne de régulières campagnes de restauration.

L'abbaye a été restaurée en 1997 par le conseil général de la Charente-Maritime.

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L'abbatiale Notre-Dame, c'est la partie la mieux conservée des ruines. De style gothique, elle date vraisemblablement de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, et relève peut-être de la campagne de reconstruction consécutive au saccage anglais de 1294.

L'église est à nef unique de deux travées, dont les voûtes sur croisée d'ogives se sont effondrées. Cependant les murs gouttereaux et la façade occidentale sont presque intacts.

La nef s'ouvre sur un transept dont les deux croisillons présentaient chacun de petites chapelles rectangulaires orientées. Il n'en reste que les fondations, relativement épierrées : c'est la partie de l'église qui est la moins bien conservée.

Dans le prolongement de la nef et du transept se dresse le chœur, d'une travée autrefois voûtée sur croisée d'ogives et dont il ne reste que les arrachements sur les murs, renforcés à leur extrémité par des maçonneries plus récentes. Le mur oriental est percé d'une immense baie privée de son remplage, depuis longtemps disparu. Cette partie date vraisemblablement du XVe siècle (reconstructions après la Guerre de Cent Ans), et est donc postérieure au reste de l'édifice.

Il ne reste pratiquement plus rien des anciens locaux conventuels, plusieurs fois détruits et finalement démantelés au XVIIe siècle pour construire le fort la Prée.

Le carré du cloître, au nord de l'église, est cependant visible, le mur-bahut le délimitant autrefois ayant été rétabli, de même que le dallage des galeries. Un petit jardin a été établi en son centre.

De la salle capitulaire, située contre le croisillon nord du transept et jouxtant la sacristie, ne subsistent, tout comme cette dernière, que des murs arasés et un sol épierré.

Au nord du cloître s'élevait le réfectoire : il n'en reste qu'un pan de mur présentant encore trois anciens chapiteaux et départs de voûte, dans le même style que celui de l'abbatiale. C'est d'ailleurs le seul vestige en élévation des bâtiments claustraux.

Le positionnement des autres bâtiments reste hypothétique du fait de l'état actuel des fouilles et des vestiges.

Les éléments mis au jour lors des fouilles archéologiques (éléments de sculptures, carrelages…) sont visibles à la Maison du Platin à La Flotte, à proximité immédiate du port, sur le front de mer.

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Saint-Martin-de-Ré est une commune du Sud-Ouest de la France, située sur l'île de Ré, dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants s'appellent les Martinais et les Martinaises.

Riche de plusieurs ouvrages fortifiés conçus par Vauban (citadelle, enceinte, corps de garde), la ville est intégrée au réseau des sites majeurs de Vauban et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis le 7 juillet 2008.

Saint-Martin-de-Ré est une petite ville fortifiée par Vauban située sur la côte Nord de l'Île de Ré, face au Pertuis breton.

C'est l'un des ports de plaisance, disposant d'un bassin à flot, les plus importants de l'île avec Ars-en-Ré.

La côte est bordée de petites falaises et de galets avec une petite plage artificielle.

C'est le principal centre administratif de l'île de Ré, étant à la fois le siège de la communauté de communes de l'Île-de-Ré et du Pays de l'Île de Ré. C'est également le bureau centralisateur (chef-lieu) du canton de l'Île de Ré, entré en vigueur en 2015.

Grâce à sa situation sur le littoral et à la richesse de son patrimoine urbain, Saint-Martin-de-Ré est également un centre touristique très attractif dans l'île de Ré (office de tourisme, musée, nombreux hôtels et restaurants, campings...).

En 1622, se déroula la bataille navale de Saint-Martin-de-Ré entre la flotte royale commandée par le duc Charles de Guise et la flotte protestante de La Rochelle commandée par son maire Jean Guiton.

En 1627, le duc de Buckingham débarque 5 000 soldats et 100 cavaliers, pour appuyer les protestants français et pousser La Rochelle à la prise d’armes. Le siège est mis le 10 juillet. Le fort Saint-Martin, avec à sa tête le comte de Toiras, résiste, notamment grâce à un convoi de vivres de 35 bateaux qui entre le 16 octobre. Un corps spécial de 3 000 hommes est formé par Richelieu et débarque par surprise sur l’île, commandé par le maréchal de Schomberg. Le siège est levé, les Anglais laissant mille morts sur le terrain et s’échappant grâce à leur flotte. Le 18 septembre 1627, Buckingham se présente à nouveau devant Saint-Martin, mais il est mitraillé et canonné et ne tente pas le débarquement.

En 1681, commencent les travaux de l'enceinte urbaine et de la citadelle voulues par Vauban. En 1696, les 15 et 16 juillet, Saint-Martin-de-Ré est bombardé par la flotte anglo-hollandaise.

Durant le XVIIIe siècle, le port est très actif avec le commerce du sel, du vin et des eaux de vie.

1873 : la citadelle de Saint-Martin-de-Ré sert d'étape pour les condamnés au bagne, notamment vers la Nouvelle-Calédonie puis vers la Guyane de 1897 à 1938.

Nos photos :

Bagnard je suis, chaîne et boulet, Tout ça pour rien, Ils m'ont serré dans l'Îl' de Ré, C'est pour mon bien.

Léo Ferré (Merde à Vauban)

 

Le phare des Baleines est situé à la pointe ouest de l'île de Ré, sur la commune de Saint-Clément-des-Baleines.

Le phare doit son nom au fait qu'un nombre relativement élevé de baleines venaient s'échouer à cet endroit de l'île de Ré par le passé. Il succède au vieux phare des Baleines construit par Vauban.

Le vieux phare des Baleines a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 22 juin 1904. L'ensemble des bâtiments du phare des Baleines et son parc avec le mur d'enceinte ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 15 avril 2011. Le phare des Baleines et le bâtiment des machines construits au XIXe siècle ainsi que le phare des Baleineaux sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 23 octobre 2012.

Le phare a été construit, à partir de 1849 sur des plans de l'architecte Léonce Reynaud, pour remplacer l'ancien phare de 29 mètres construit en 1682 sur les directives de Vauban et qui subsiste encore aujourd'hui au nord du phare. La mise en service eut lieu en 1854. Le phare est haut de 57 mètres et l'accès au sommet se fait par un escalier hélicoïdal de 257 marches.

Il est doublé au large (nord-ouest) sur un banc rocheux, le « Haut Banc du Nord », par un petit phare, le phare des Baleineaux.

Après un appel d'offres en 2001, l'État a délégué à une société privée « Patrimoine Océan » la mise en place d'un musée, la remise en état de la vieille tour des Baleines, l'entretien du site et de son parc et la gestion de l'exploitation touristique (visites, boutique).

Le grand phare de 1854 est toujours en activité et son feu a une portée de 50 kilomètres environ. Il est visité par 160 000 visiteurs chaque année.

En 2010, entre janvier et mars, la lanterne du grand phare a été complètement restaurée.

La vieille tour construite sur ordre de Vauban, allumée en 1682, est classée monument historique depuis 1904.

Les travaux de restauration ont commencé en septembre 2006 et se sont terminés en juillet 2007.

Depuis 2007, un musée consacré aux phares et balises a été créé dans cet ancien bâtiment de l'école des gardiens de phare aux pieds de la vieille tour. Jamy Gourmaud, par vidéo interposée, y anime l'exposition « Les phares, c'est l'aventure ! ».

Nos photos :

Notre coucher de soleil sur l'île de Ré au phare des Baleines :


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