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Photo du rédacteurCharente Périgord

🧭 Tèrra Aventura 4 : La cornuelle royale


Mettez en route la musique juste ci-dessous pour vous mettre dans l'ambiance de notre aventure Tèrra Aventura

Géographie :

L'altitude moyenne de Villebois-Lavalette est de 150 mètres environ. Sa superficie est de 7.20 km². Sa latitude est de 45.483 degrés Nord et sa longitude de 0.277 degrés Est. Les villes et villages proches de Villebois-Lavalette sont : Ronsenac (16320) à 2.25 km, Magnac-Lavalette-Villars (16320) à 2.79 km, Blanzaguet-Saint-Cybard (16320) à 3.59 km, Gardes-le-Pontaroux (16320) à 4.63 km, Juillaguet (16320) à 5.18 km.

Cliquez sur la boussole pour voir la feuille de route

Pour notre quatrième parcours, nous nous rendons à Villebois Lavalette, en Charente afin de vivre l'aventure découverte "La Cornuelle royale".

Nous étions déjà venus nous balader sur ce superbe site qui mérite le détour, et croyez-nous, ça vaut vraiment le détour. Une fois sur place, vous êtes absorbés par le somptueux château qui vous fait voyager dans l'univers médiéval et vous permet d'imaginer le passé.

Cette fois, nous y retournons dans le but de vivre l'aventure "Tèrra Aventura".

Ici, nous devons découvrir le trésor sur le parcours "La Cornuelle royale" pour trouver le Poï'z "Zéfaim".

De nouvelles énigmes, au fur et à mesure, sont à élucider pour passer aux étapes suivantes et ainsi arriver au but ultime, la dernière étape, celle de découvrir la cache secrète pour avoir notre Poï'z. Et nous avons remporté cette quatrième aventure sous de fortes chaleurs (pensez à vous couvrir la tête, boire de l'eau pendant le parcours, et surtout ne pas sortir des sentiers prévus pour.).

En photo, le Saint Graal sous un rocher sculpté : une cache assurément bien camouflée ! Encore une fois, une nouvelle mission réussie !

Cliquez sur le parchemin pour en savoir plus sur Villebois la Valette

Villebois-Lavalette est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Villeboisiens et les Villeboisiennes.

Située à 21 km au sud d'Angoulême sur les marches du Périgord, Villebois-Lavalette est construite sur une colline fortifiée.

C'est un chef-lieu de canton situé aussi à 15 km au nord-est de Montmoreau, 19 km à l'est de Blanzac, 25 km au nord d'Aubeterre, 26 km au nord de Ribérac et 48 km au nord-ouest de Périgueux2.

À l'écart des grands axes routiers, Villebois-Lavalette est cependant un carrefour de routes départementales importantes : la D 16, route de Montmoreau à Confolens par Montbron, la D 5, route de Barbezieux à La Rochebeaucourt par Blanzac, la D 17, route d'Aubeterre à Villebois par Saint-Séverin et la D 23 en direction de Dignac et Angoulême. La D 5 puis la D 81 par Torsac permet de joindre aussi Angoulême.

La D 939, route d'Angoulême à Périgueux, passe à 5 km au nord-est, et on la rattrape à Dignac en direction d'Angoulême, par la D 23, ou La Rochebeaucourt par la D 5, en direction de Périgueux.

Au Moyen Âge, Villebois devint une importante baronnie.

Les Fulcher de Villebois au VIIIe siècle, les Hélie au Xe siècle, les Ithier au XIIe siècle en furent successivement les seigneurs ou « princes », dont on retrouve la trace dans les récits de batailles des croisades successives. Effectivement, un château est attesté en 988-1028 à Villebois. Le comte d'Angoulême disposait de l'église Saint-Romain "in castro Villaboensi".

Principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Villebois se trouvait sur la branche orientale d'une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Dirac, Gurat et Aubeterre.

Sans doute en août 1226, Villebois passe aux Lusignan, comtes d'Angoulême qui élèvent les murailles actuelles avec leurs sept tours. Victime de plusieurs sièges durant la guerre de Cent Ans Villebois fut repris aux Anglais en 1376 par le duc de Berry, le frère de Charles V.

Durant les guerres de religion Villebois fut en grande partie détruite.

Les sires de Mareuil figurent parmi les propriétaires successifs. En 1590, le duc d'Épernon, Jean-Louis de Nogaret de La Valette, cadet de Gascogne, mignon du roi Henri III, catholique modéré et gouverneur de l'Angoumois, fit le siège du château où des ligueurs, menés par le seigneur d'Aubeterre, le marquis de Lussan d'Esparbès, s'étaient retranchés. Huit ans plus tard, le duc d'Épernon rachète le château à la marquise de Mézières, de la famille de Mareuil. Par lettres patentes de mars 1622, cette terre fut érigée en duché et pairie et prit le nom de La Valette.

Le jeune Louis XIII y séjourna avec sa nouvelle épouse Anne d'Autriche, invité par le duc d'Épernon. Il arriva le 28 décembre 1615 par le chemin des crêtes, réaménagé pour l'occasion.

En 1662 le duc de Navailles éloigné de la cour par Louis XIV à cause d'une indélicatesse de sa femme, se retira à Villebois qu'il avait acheté en 1660 au second duc d'Épernon et de La Valette, Bernard de Nogaret de La Valette, fils héritier de Jean-Louis, qui n'y résidait presque pas. Navailles obtint en décembre 1660 le transfert de son duché de Lavedan à Villebois-Lavalette sous le nom de duché de Montaut (du nom d'un fief familial, Montaut). Il fit raser l'ancienne forteresse et construisit à partir de 1667 le château dont il ne reste que l'aile nord. À l'emplacement des halles du XIIe siècle, il fit construire en 1665 les halles actuelles, tandis que son épouse Suzanne de Beaudéan-Parabère fondait le couvent des Ursulines le 17 novembre 1665.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, La Valette (ou Lavalette) fut surtout le nom du village au pied du château, qui lui, garda le nom ancien de Villebois. Finalement, Napoléon III lui donna son nom de Villebois-Lavalette par décret impérial du 16 août 1861.

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant à Blanzac, Angoulême et Barbezieux; la gare était le terminus de la ligne.

 

La cornuelle est un gâteau plat d'une douzaine de centimètres de largeur. Elle forme un triangle isocèle dont le centre est percé d'un trou et dont les bords sont généralement côtelés. Ce triangle a donc trois cornes, qui donnent vraisemblablement son nom au gâteau.

La cornuelle se consomme traditionnellement aux alentours du jour des Rameaux, généralement quinze jours avant et quinze jours après.

Dans le Sud-Ouest de la France, cette fête est traditionnellement associée à la bénédiction des Rameaux. Le trou placé au centre du gâteau permettait d'y glisser un brin de buis béni et les cornuelles étaient souvent vendues à l'entrée de l'église. On ne les trouve plus aujourd'hui qu'en pâtisserie ou en supermarché.

La symbolique de ce biscuit pourrait être rattachée au dogme chrétien (sa forme triangulaire représentant la Sainte-Trinité : le Père, le Fils, le Saint-Esprit) ou aux fêtes païennes et priapiques du printemps (la forme évoquant alors le sexe et le pubis féminin)1. Il est ainsi vraisemblable que la tradition religieuse ait repris une tradition païenne liée à la fécondité.

En Limousin, la cornue est un pain au lait brioché sucré, dont la taille peut aller de 15 à 80 cm. Un côté du pain porte des cornes. La symbolique païenne est celle du sexe masculin, la symbolique chrétienne celle de la Sainte-Trinité.

Composition :

La cornuelle étant un gâteau de Carême, sa composition traditionnelle est assez sobre : c'est plus un biscuit qu'un dessert. Elle est faite de pâte sablée, badigeonnée de jaune d'œuf pour lui donner un aspect brillant et doré, et agrémentée de grains d'anis disposés aux trois angles. Depuis plusieurs décennies, les grains d'anis ont été remplacés par des petits bonbons à l'anis, roses ou blancs.

Pour attirer le client, d'autres formes sont apparues, à base de pâte feuilletée ou de pâte à choux :

  • Cornuelle fourrée à la crème chantilly

  • Cornuelle fourrée à la crème mousseline, à la vanille, au citron ou encore à la fleur d'oranger, ce dernier étant prisé dans la région charentaise.

  • Cornuelle fourrée à la crème pâtissière

Dans certaines villes, on trouve des variantes qui sont traditionnelles localement, par exemple la cornuelle de Chizé, faite de pâte à fouace.

Les origines supposées :

  • Diverses communes se disputent la paternité de ce biscuit, comme Villebois-Lavalette par exemple qui fait remonter l'origine au début du XXe siècle.

  • D'autres sources font remonter la cornuelle, au Moyen Âge, aux fêtes païennes, priapiques, du début de printemps.

  • Enfin, une autre vieille légende raconte qu'au XVIIIe siècle, l'évêque de Limoges aurait demandé aux pâtissiers de moraliser leur gâteau des Rameaux. Celui-ci ressemblait en effet à un sexe masculin (un gâteau nommé pine subsiste toujours en Charente...). Ils auraient alors simplement gardé la forme triangulaire préexistante, prétextant une symbolique en rapport avec la Sainte-Trinité.

Quoi qu'il en soit, de nombreux boulangers et pâtissiers charentais proposent toujours tant la cornuelle triangulaire à symbolique féminine que la "pine", choux à la crème pâtissière représentant un sexe masculin avec ses attributs.


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